samedi 4 janvier 2014

Voltigeurs unis, l’esprit jaune et vert


















Les photos et gravures de tirailleurs sont rares. Aussi, j'en appelle à tous pour publier ici nos plus belles illustrations  sur le tiraillement. 

Waterloo 2013



Un pompon simple mais qui nous unis


                                           
 



 





          

7 commentaires:

  1. Merci pour ce blog enrichissant qui va me permettre de mener a bien mon rôle de voltigeur. La Cambuse

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  3. Voici par Denis, la description de l'âme du voltigeur : le voltigeur c est d abord un esprit,une certaine vision du combat;c est aussi une maniere de vivre: toujours sur la breche pres a se battre et ne sachant pas si l on verra un autre jour se lever,un quignon de pain un quart de jaja,un bout de lard et 40km dans les jambes ,jeter son havresac par terre et sauter de haies en murets pour prendre une piece ennemies ou entraver une charge de cavalerie c est aussi et sourtout une solide camaraderie et une confiance totale en ses cadres
    voila ma vision des epaulettes jaunes et vertes j ai la meme depuis 12 ans et je ne suis pas prets a en changer

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  4. L’âme essentielle du service en tirailleur est décrit dans le manuel de Anon en 1803 :

    « Vigilance, rapidité et intelligence sont particulièrement importantes…La rapidité de mouvement est une des aspects les plus importants du service en tirailleur. C’est par sa rapidité que le tirailleur assure sa sécurité et, en même temps, le fait craindre de l’ennemi…L’intelligence demandait d’un tirailleur est qu’il sache comme se protéger en utilisant tous obstacles naturels sur son chemin qui le permettra de déranger l’ennemi sans s’exposer à celui-ci…Un tirailleur doit connaître comment s’approcher d’une cible en utilisant des haies, des jardins, des bois et des champs, sans se faire repérer…Contre une infanterie en rangs serrés…il doit faire feu sur celle-ci de partout. Si elle avance sur lui, il doit céder le terrain devant elle et lorsqu’elle s’arrête…il doit une fois de plus utiliser ces mêmes obstacles naturels pour recommencer à faire feu sur elle. Dans une telle situation, un tirailleur ne peut être combattu que par un autre tirailleur disposé de la même manière que lui…un tirailleur doit savoir viser avec justesse et finesse. Son but n’est pas de nourrir un feu continuel mais de tirer seulement après bien avoir repéré sa cible…La fumée et le bruit ne sont pas suffisant pour stopper une progression de soldats ayant l’habitude de la guerre, mais c’est par un abaissement de leurs esprits en voyant leurs camarades tomber autour d’eux. »

    Comme George Hanger le remarqua en 1804 : « même si votre adversaire n’est pas touché, vos balles passent si proche de lui que cela l’obligera de vous craindre et de vous respecter…lorsqu’un corps de tirailleurs engage un ennemi…sans jamais faire usage de leurs armes sans avoir prendre soin de viser soigneusement leur cible, il est garanti que s’il n’est pas assez chanceux de l’abattre, elle sera sans doute intimidée. »

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  5. De l’ordre ouvert et du combat individuel.

    Pour avoir le droit de réclamer complètement la capacité absolue de chaque soldat dans le combat, en rapport avec son arme feu, et pour donner aux tireurs l’espace et la facilité libre d’ajuster, on place ces tireurs à intervalles. Ainsi, chacun d’eux saisit l’instant favorable pour assurer ses coups; ce qui doit être la pensée prédominante dans tous les combats en ordre ouvert. Une ligne de soldats rangés de cette manière, se nomme ligne de tirailleurs ou de tireurs, ou tout simplement ligne de feu; son principe est, que les hommes comme combattants ou secondant, restent liés tactiquement. Sur le flanc des colonnes, elle prend le nom de file de tirailleurs. Réglementairement, une seule partie du bataillon est appelée au combat ouvert, l’autre partie reste serrée. Il n’y a que les bataillons de tireurs et chasseurs qui combattent quelquefois tous entiers en ordre ouvert. Cet ordre prend aussi la dénomination d’ordre dispersé.

    La doctrine du combat ouvert est beaucoup plus compliquée que celle du combat en lignes ou en masses : c'est ce qui fait qu’il est difficile et fatiguant de perfectionner des tirailleurs.

    Le combat de tirailleurs trouve de fréquentes applications, et une infanterie, lourde ou légère, qui ne saurait pas tirailler, ne pourrait nullement suffire aux exigences de la tactique d’aujourd’hui. Nous aurons l’occasion de reconnaître en détail les cas dans lesquels le combat de tirailleur trouve exclusivement son application.

    Ces cas sont effectivement très nombreux ; je me contenterai de n’indiquer ici, que ceux que l’on peut considérer comme principaux.
    Presque tous les combats de l’infanterie sont commencés par les tirailleurs, c’est pourquoi, ces tirailleurs sont aussi propres à commencer qu’à nourrir un combat. Leur application se multiplie, par cela même que leur ligne peut profiler du moindre pli et mouvement de terrain, tel insignifiant qu’il paraisse.
    En outre, elle présente, sans aucune comparaison, beaucoup moins de buts à l’ennemi que la ligne pleine ou la colonne.

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    1. Rien n’est plus propre à cacher à l’ennemi notre force et nos projets, que le combat de tirailleurs; dans ce but, ce combat est souvent soutenu plusieurs heures consécutives.

      Pendant ce temps, le gros de l‘armée se dérobe à l’ennemi, comme derrière un rideau, et s’il se présente sur un point, c'est d'une manière inattendue et par cela même décisive. Si les tirailleurs sont habiles, ils peuvent occuper longtemps l’ennemi, et lui faire en même temps un grand mal, par un feu bien ajusté.
      C’est une grande faute, que de placer les files de tirailleurs trop près les unes des autres. Il faut se régler à cet égard sur le développement du front du bataillon, sur la nature et l’extension du terrain, sur l’utilité d’un feu de tirailleurs plus ou moins nourri.
      Les réserves sont placées assez en arrière pour ne pas trop souffrir du feu de l'ennemi. Lorsque la ligne de feu se fatigue, ou qu’elle doit être renforcée, les réserves lui envoient de leurs hommes. Dans un combat actif et long, qui ne se livre pas sans de nombreuses pertes, il peut arriver qu’à la fin , tous les tirailleurs se trouvent en ligne. Alors, le bataillon lui-même devient soutien et réserve.
      La nouvelle tactique a tiré des tirailleurs un parti jusque-là ignoré; c’est de remplir par eux les intervalles des colonnes d‘attaques, de soutenir ainsi le combat de feu, et de le lier avec l’action de la baïonnette.

      Cette méthode est parfaite.

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    2. En outre, il faut observer :

      1e/ Qu'une attaque de la ligue de tirailleur à l’arme blanche est en général hors de toute règle, et ne peut avoir lieu que dans le cas où il s’agit de gagner promptement du terrain en avant sur un ennemi embusqué derrière des objets couvrants; tels que les jardins d’un village, la lisière d’une forêt , etc.

      2°. Que tous les mouvements rapides, violents, partiels, sont à éviter pour une ligne de tirailleurs, afin qu’elle conserve tranquillité et haleine.

      3°. Qu’il ne faut pas avancer en ligne de feu parallèle à celle de l’ennemi, mais au contraire gagner du terrain par une de ses ailes, prendre pied, chasser l’ennemi, et faire alors avancer l’aile restée en arrière.

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